La prostitution a énormément changé ces dernières années. Avec l’apparition d’Internet, mais aussi la nouvelle loi de 2016 qui pénalise désormais les clients des putes de Rennes, et du reste de la France, les conditions dans lesquelles évoluent travailleuses du sexe et clients ont beaucoup changé.

Lorsqu’on les interroge, les prostitués avouent volontiers se sentir de moins en moins en sécurité. En effet, la contrainte de devoir échapper à la police en cas de contrôle les poussent à travailler dans des endroits plus isolés. Ou elles ne peuvent bénéficier du soutien des autres putes, par exemple.

Les tarifs des passes ont également baissé. Et il n’est pas rare que les clients imposent des rapports non protégés. Une multitude de facteurs qui les ont poussé progressivement à s’éloigner des trottoirs, pour officier désormais sur Internet.

Vous allez le voir dans cet article, la prostitution répond désormais à de nouveaux codes. Sur les sites de petites annonces (spécialisés ou non), ou derrière les rideaux des salons de massage qui n’en ont que le nom, le plus vieux métier du monde n’a pas dit son dernier mot.

Mais entre précarisation, mise en danger et pénalisation des clients, il existe heureusement de nouvelles solutions pour accumuler les relations sans lendemain. Sans craindre une amende de 1 500 euros !

Sommaire

Qu’à changé la pénalisation du client ?

La loi du 6 avril 2016 sur la prostitution a changé beaucoup de choses pour les travailleuses du sexe et leurs clients. Une fois promulguée, le fait d’acheter des faveurs sexuelles est devenu passible d’une amende de 1 500 euros. Cette dernière peut d’ailleurs passer à 3 500 euros en cas de récidive.

Combien coûte une passe à Rennes ?

En réalité, ce n’est pas tant au porte-monnaie des clients que cette nouvelle loi s’en prend. Dans la pratique, et depuis l’instauration de cette nouvelle loi, très peu de clients ont été pénalisés en France. Et les amendes appliquées avoisinent le plus souvent quelques centaines d’euros seulement.

Résultat : les prostitués sont bien toujours présentes sur les trottoirs de Rennes. Le plus souvent issues de l’immigration africaine, elles travaillent dans une grande précarité, et sous le joug de réseau de proxénétisme qui les privent de la grande majorité de leurs revenus.

Ces dernières avouent volontiers que leurs conditions de travail sont de plus en plus compliquées. Chassées par les riverains qui refusent que le racolage se fasse sous leurs fenêtres, et poussées par leurs clients qui craignent la police de travailler dans des lieux de plus en plus reculés, les passes se font à la hâte. Et ne sont pas toujours payées.

L’avènement de la prostitution sur Internet

Beaucoup ont d’ailleurs migré vers les site d’escorting ou de petites annonces en tout genre. La prostitution se fait en effet de plus en plus sur Internet. Et notamment sur le forum Youppie, qui se revendique un peu comme le Trip Advisor du sexe tarifé.

Mais le client n’est même pas obligé de se rendre sur ce genre de plateforme (pas très discrète s’ils doivent se cacher de Madame) pour solliciter les faveurs d’une escort. En effet, les sites généralistes comme Viva Street (qui recense des offres d’emploi) ou encore Le BonCoin (sur lequel on peut acheter du matériel de seconde main) regorgent de petites annonces dans lesquelles les jeunes femmes proposent une prestation sexuelle, contre rémunération.

Si le nombre d’annonces a un peu diminué depuis le passage de la loi, il est en réalité très difficile d’en venir à bout. Message codé, émoticônes à sens caché, tout est fait pour faciliter la communication entre les escorts et leurs futurs clients.

Nathalie (un nom d’emprunt), qui a quitté son job de serveuse pour une activité nettement plus lucrative), explique travailler sur ces plateformes depuis plus de 2 ans. Sans avoir jamais été inquiété (idem pour ses clients). Derrière une photo aguicheuse, et la promesse d’une soirée agréable (la jeune femme ne parle jamais de sexe, mais propose d’accompagner les hommes qui le désirent à des « évènements), elle chattent toute la journée avec une cinquantaine d’hommes intéressés par ses services.

Une prostitution à peine voilée

Si tous ne passeront pas à l’acte, Nathalie avoue devoir refuser certains clients, puisque la jeune femme fait face à une demande trop importante. Si elle se sent en confiance avec l’homme avec lequel elle échange (il est respectueux, n’insiste pas pour qu’elle fasse des pratiques dont elle n’a pas envie), elle lui donne alors rendez-vous dans un café en bas de chez elle.

La prostitution à Rennes : dans quels quartiers ?

Avec le temps, le patron a fini par comprendre son petit manège. Difficile de cacher son activité lorsque l’on se rend au café avec un homme différent (qui arrive souvent avant elle et l’attend fébrile à sa table), jusqu’à trois ou quatre fois par semaine. Mais ce dernier ferme les yeux sur son métier d’escort, à condition qu’elle reste discrète et ne ramène pas des hommes violents ou ingérables.

Pour Nathalie, c’est aussi une forme de protection, car personne dans son entourage ne sait ce qu’elle fait. Les agressions font aussi partie de sa réalité, et elle trouve toujours une présence compatissante, sans question ni jugement. Ces dernières étant de plus en plus fréquentes, Nathalie songe néanmoins à raccrocher. Même s’il sera difficile de passer à un métier normal, qui paye beaucoup moins.

Pute Rennes : la réalité derrière les salons de massage

A Rennes, la prostitution se fait également de plus en plus derrière les portes closes des salons de massage. En effet, ces établissements sont en réalité des hauts lieux de la prostitution, et les masseuses des putes qui proposent leurs faveurs sexuelles contre des tarifs nettement plus élevés que pour un simple massage.

Les salons de massage se sont d’ailleurs multipliés à Rennes, et plus généralement en Bretagne où la prostitution s’émancipe. Il offre un espace de choix pour les clients qui n’ont pas envie de solliciter les prostitués sur le trottoir. Mais aussi pour les filles qui préfèrent être encadrées et protégées dans le cadre de leur activité.

Le démantèlement d’un réseau de 3 salons de massage/prostitution

Récemment, le patron de trois établissements de ce type dans la région rennaise a été interpellé par la police. Soupçonné de proxénétisme depuis plusieurs mois par la brigade des mœurs rennaise, l’homme qui proposait des massages sensuels (et en réalité sexuels) à des tarifs très élevés sera bientôt entendu par la justice.

Considéré comme un « gourou » par les femmes qui travaillent pour lui, la grande majorité étaient très jeunes et sans aucune expérience. Beaucoup l’ont d’ailleurs accusé de es avoir agressé, et de les menacer pour qu’elles continuent à travailler pour lui.

Les faits divers doivent donc rappeler aux clients des putes à Rennes que la prostitution se fait souvent sous le joug de réseau rarement bienveillant. Et peut être une contrainte pour les travailleuses du sexe, qui si elles ne sont pas poussées par leurs difficultés financières, tombent dans la prostitution suite à des années de violence. Sans compter que de plus en plus de faux services sexuels (notamment sur Twitter) font leur apparition.

Pour ne pas participer à ces pratiques, il est beaucoup plus intéressant de s’inscrire sur un site de rencontre coquin. Vous pourrez y rencontrer des filles délurées souhaitant prendre du bon temps. Mais qui n’en auront pas après votre argent !

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